Nous avons à apprendre une vie différente. La vie sociale et communautaire entre en hibernation. Cela ne se fait pas sans peine.

Peut-être avez-vous envie de partager vos expériences, vos difficultés ou, mieux, ce que vous avez trouvé comme aides pour traverser cette épreuve.

Vos commentaires et vos réactions sont les bienvenues sur ce blog de partage, lancé dans le contexte d’une crise sans précédent.

Que Dieu soit notre refuge ! Qu’Il fortifie notre espérance et notre charité !

 

3 Commentaires

  1. SecteurEnMarche

    Dans l’attente de vos réactions !

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  2. Marie-Laure

    Bonjour à tous,
    Et voilà, tout s’est arrêté… On retrouve une ressource que l’on avait perdue : le temps. Je me disais justement que j’avais l’impression de courir partout, entre les activités des uns et des autres (qui, prises séparément, sont toutes des choses super : cours de musique, entrainements, matchs, tournois, répétitions, réunions diverses…). Et tout à coup, le grand STOP! Et dans une famille de 6, ça en fait des choses qui s’arrêtent! On se retrouve à 6 à la maison, quasiment sans sortir. L’occasion de se retrouver, de mieux se connaitre, de faire des concessions, de gérer des conflits, de s’organiser, de s’écouter, de jouer ensemble, de prier… Ce week-end j’aurais vraiment aimé aller à la messe, même si parfois on traine les pieds pour y aller… J’aurais serré des mains, fait des bises, rencontré des gens. Toutes ces choses nous paraissaient normales avant, elles nous semblaient même dues. Ce temps de retraite forcée va certainement nous recentrer sur l’essentiel, et quand les choses seront revenues à la normale, tout ce qui nous semblait normal prendra davantage de saveur, et on retrouvera surement de la reconnaissance et de l’émerveillement. Maintenant, ce qui compte, c’est que chacun joue le jeu de la solidarité. On suit les consignes. On reste éloignés, même si dans le coeur on n’a peut-être jamais été aussi proches. Seigneur, protège-nous de la peur et de la panique, garde-nous de la maladie, donne-nous du courage, de la solidarité, de la créativité, de la patience et de la persévérance. Ce qui compte maintenant c’est que, dans quelques semaines, cet épisode soit derrière et que nos proches et nous puissions nous retrouver, en santé, avec un goût tout particulier pour cette vie si précieuse qui nous est donnée, et peut-être un sens retrouvé des priorités.
    Avec toute ma tendresse, et un gros câlin (virtuel, on peut).

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  3. Fabienne

    Ce week-end, je me faisais la même réflexion que Marie-Laure, en me disant que ce confinement forcé (je suis enseignante au CO) serait l’occasion de vivre un vrai carême, loin du stress quotidien. Sentiment vite envolé dès lundi matin, où il a fallu faire face à nos inquiètudes et à celles des parents de nos élèves. Comment continuer à faire notre travail d’enseignant?Après une journée ponctuée de messages WhatsApp et d’appels téléphoniques, cela semble se calmer quelque peu aujourd’hui. Mais le point positif c’est de voir des élèves attendre avec impatience le travail. Ainsi qu’elle ne fut pas ma surprise, alors que je venais de mettre du travail sur le serveur, de recevoir le message d’un de mes élèves à passer 22h00 pour me signaler qu’il m’arrivait pas à ouvrir un document, et ce, suite à une surcharge du serveur. Ou bien de voir mes élèves se prendre en main en m’appelant ou en m’envoyant des messages suite à différentes difficultés ou encore de constater que des élèves ont déjà effectué le travail donné.
    Sur ce, il faut que j’aille préparer du travail, pour donner à manger ces ados affamés. Qui l’aurait cru ! Sur ces bonnes nouvelles, bon courage à chacun.

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